AGAFIA / Laurent PARIS- Marc MAFFIOLO

Samedi 7 août 2010 // LINOLEUM

AGAFIA
Artistes Laurent Paris Marc Maffiolo
Genre : duo improvisé
Durée : 46’47" / 5 titres
Signe particulier : live au théâtre du Pavé
Instruments : batterie, percussions, sax ténor, sax basse
Enregistré par Christophe Poulin
Mastering par Olivier Brousse

Improvisation# 1
Improvisation# 2
Improvisation# 3

Prix : 12 euros


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Duo de tambours, de souffles, d’objets, de sons, de bruits, de cris, de fêtes, de regards et d’envies". Improvisation, écriture et occupation de l’espace auditif. AGAFIA travaille sur l’urgence des situations, explore le son dans toutes ses nuances, et développe une écriture minimaliste qui privilégie l’expression directe. Chocs, flux et courants contraires dessinent les formes de sa musique.

en savoir plus sur le duo AGAFIA
VOIR AUSSI LA CREATION BENAT ACHIARY + AGAFIA

AGAFIA LIVE AU CELTIC PUB de Tarbes !


Laurent PARIS - Marc MAFFIOLO - Agafia - Celtic Pub
envoyé par pixbynot. - Clip, interview et concert.

REVUE DE CONCERT

Eugene Chadbourne & Agafia au Mandala (30/04/2010).

Belle soirée au Mandala. En premier lieu, Eugene Chadbourne alterna banjo électrique et acoustique, soutenu par sa voix émouvante et un grain de folie qui nous rappelle Daniel Johnston. Sur les parties électriques, il y a eu quelques moments de flottements. Étonnamment, c’est sur les parties acoustiques que j’accrocha le plus. Il y montra une dextérité incroyable sur son banjo, croisant le rockabilly, avec la folk et les musiques improvisées.

Cette soirée continua avec le duo toulousain Agafia qui posa rapidement une ambiance entre free jazz et musique tribale. Une conversation impeccable entre la rythmique inventive de Laurent Paris et le saxophone puissant et aux couleurs multiples de Marc Maffiolo. Ce dialogue atteignit son sommet quand Laurent Paris pris un ballon de baudruche pour y souffler dedans, pour y parler à l’intérieur. Un pur moment créatif et empli d’humour.

Mais on n’était pas encore au bout de nos surprises. Eugène Chadbourne rejoigna le duo pour un pur moment de plaisir comme seules les musiques improvisées peuvent nous apporter. Le concert s’emballa avec notamment l’hymne américain revisité et un final très rockabilly où l’on avait diablement envie de taper du pied.

Plus d’infos : http://blogs.myspace.com/index.cfm?...

CONCERTS LECTURES AU FESTIVAL DE QUERBES (12) par Diane GASTELLU

De vieilles connaissances, Agafia, à Querbes : au printemps, on avait pu les entendre en contrepoint aux textes du romancier Bernard Chambaz. Leur marque de fabrique : des « improvisations vers… » un thème connu qui peut être une valse musette, une chanson, un air classique, un standard. Mais pas que : d’une façon générale, Agafia improvise, peu importe d’où cela vient et où cela va. Leurs interventions ne sont pas de simples moments de musique : elles disent des choses – attention, elles ne racontent rien : c’est de la musique, tout de même – mais elles signifient assez clairement pour que le public sourie, rie franchement ou reste perplexe : la musique peut aussi poser des questions ou énoncer des paradoxes. Mieux encore : ce duo respire la liberté, on ne sait pas comment : peut-être dans leur façon d’être quand ils jouent, francs et directs, sans une once d’épate. http://www.citizenjazz.com/Querbes-...

REVUE DE PRESSE
CITIZEN JAZZ, Franpi Barriaux octobre 2010
Dès les premières notes de la première plage, Maffiolo, qui sonne magnifiquement au ténor, s’imprègne du silence, virevolte et s’enflamme. A ses côtés, Paris gifle son métal et ses peaux, se crispe ou explose en restant simple et direct, aussi leste que les traits d’épures de la pochette. Il échauffe l’atmosphère, lorsqu’il ne va pas chercher l’alacrité de quelque dispositif électrique pour épaissir le trait. Laurent Paris est également sculpteur ; tout dans son jeu est pétrissable et graphique. L’originalité d’Agafia, ce sont les «  improvisations vers  » qui forment les quatre morceaux suivants  : deux thèmes, de Maffiolo (« Un koala à Manhattan ») et de Paris (l’apocalyptique « Affreux jojo ») et deux morceaux célèbres, le standard « Strange Fruit » et la romance à flonflons chère à Rina Ketty - et Berlioz  ! - « Plaisir d’amour »... On retrouve chez Maffiolo cette utilisation à la fois rythmique et chaleureuse du saxophone basse qui contribue au son effréné de Stabat Akish. La route vers le thème est tortueuse, pleine de surprise et de chausse-trapes. Elle visite des rythmiques de transe ou des slaps bruitistes pour se conclure sur un thème construit. Les deux musiciens se passent les relais, empruntent des traverses escarpées pour se retrouver ou au contraire se semer. Sur «  Plaisir d’Amour  » rendu aylerien par un Maffiolo tout en ironique lourdeur, l’arrivée au thème est fortuite, comme un fil qui se tend vers une conclusion en rupture. Cette multitude de chemins, entre épure et massivité, humour et empoignade font d’Agafia une musique de l’instant qui se complaît pourtant fort bien sur disque...

http://www.citizenjazz.com/Marc-Maf... Voir aussi le blog de Franpi SUN SHIP

CULTURE JAZZ, septembre2010
C’est pas tous les jours qu’on entend Plaisir d’amour tendrement effleuré au saxophone basse... Un éléphant dans une échoppe de lingerie ! Cet air charmant apparaît après 8 minutes d’improvisation : patience. Ce dialogue entre les saxophones de Marc Maffiolo (avec un son de ténor qui lorgne vers Albert Ayler) et les percussions agiles mais jamais démonstratives de Laurent Paris est la nouvelle production du label de Haute-Garonne, Linoleum. L’outil de diffusion de passionnés des "sons contemporains et improvisés".

Enregistré en concert, le duo réactive les souvenirs des confrontations sax-batterie de l’époque free avec cependant la volonté de tendre vers un final mélodique suggéré plus qu’affirmé. Une musique qui prend tout son sens dans l’écoute "en direct" mais qui supporte plutôt bien la "mise en galette", surtout avec une pochette en adéquation avec le contenu. Simplicité et sobriété des lignes. un certain sens de l’épure.

. ::TG ::.http://culturejazz2.free.fr/spip.ph...

LE SON DU GRISLI, octobre 2010

Un sax et une batterie. Et des dizaines de questions : jouer l’union ou la désunion ; insister – ou pas – sur le phrasé, sur le rythme ; se délester ou s’encombrer ; convulser ou chuchoter…

Agafia (Marc Maffiolo, Laurent Paris) trouve ses propres réponses et en donne, ici, quelques clés : ça racle ; ça avance à petits pas ; ça convulse ; ça récidive ; ça crisse ; ça se déplace ; ça se trouve ; ça se trompe parce que c’est vivant ; ça va vers Bach (l’Affreu Jojo), vers Strange Fruit, vers Plaisir d’amour ; ça se dresse ; ça s’affole ; ça doute ; ça bourlingue entre chien et loup, entre heurts et ruptures ; ça cherche. Bref : c’est vivant. http://grisli.canalblog.com/archive...

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1 Message

  • Pendant le concert, je m’étais sentie super vivante et heureuse. Ô bonheur, ces sensations sont de retour en écoutant l’enregistrement :
    la musique d’Agafia réveille les oreilles, les yeux, la peau, le coin des lèvres, et tous les sens, qui découvrent, incrédules et ravis, l’infini de leurs possibilités... et se rendent compte qu’ils sont possiblement plus que 5 à bord... Jouissif.

    Stéphanie

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