SOUS LA SURFACE DES MOTS / LAURENT ROCHELLE

Jeudi 1er janvier 2009 // LINOLEUM

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Sous la surface des mots

Titre : Sous la surface des mots
Artiste : Laurent Rochelle
Genre : musique nouvelle, jazz
Durée : 44’10" / 10 titres
Signe particulier : album enregistré en solo + invités
Instruments : clarinette basse, sax soprano, piano,melodica, larsens, flûtes.. batterie, zarb
Sous la surface des mots
Mermaid’s tango
Sinfonia mariposa
La traversée

Prix : 12 euros

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CD proposé en pochette cartonnée numérotée.

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CHRONIQUES DU DISQUE

SEFRONIA mai 2008

Sous la surface des mots

"Sous la surface des mots" est une graine rare et précieuse. Prenez-en soin, elle prendra soin de vous. Chaque morceau est l’illustration d’un travail rythmique et sonore succulent. La musique de Laurent Rochelle est extrêmement complète. Tantôt, elle fait appel à un swing chaloupeusement groove ; tantôt elle s’inspire de phrasés M-base bien sentis ; ailleurs, elle n’hésite pas à emprunter aux formes de la musique classique, lui conférant une dimension formelle et solennelle parfaitement digérée ; toujours, un langage très cosmopolite, une world musique des genres.

Les morceaux s’apparentent généralement à de géniaux imbroglios, jouant sur le développement progressif de phrases cycliques. De là, émergent des solos de saxophone soprano aux allures d’échappées belles, un piano poignant aux lueurs profondes, un mélodica à l’andinisme revisité, des onomatopées cadencées ou encore une batterie toute percussive. Les structures rythmiques impaires produisent un mouvement de balancier irrésistible. Les mélodies, quant à elles, sont telles des mélopées envoûtantes, sans fausse virtuosité. Par son sens du détail, Laurent Rochelle ne néglige rien : les effets d’échos sont notamment très à-propos, les sons de pas, d’éléments naturels, de grincements ou de craquements servent bien la densité sonore.

La beauté du dernier morceau nous achève : émerveillement et enthousiasme sont au rendez-vous. Nous sortons tout autant adoucis qu’excités de notre belle escapade.

Let’smotiv janv.2007

une plongée de toute beauté dans un univers mystérieux fait de musiques improvisées et de mélodies inquiétantes. Du graphisme ultra-soigné de la pochette du disque à la réalisation, irréprochable, tout nous conduit vers un onirisme expérimental doué d’une sensualité épurée. Huuum, qu’il est doux de tâtonner vers d’inconnus rivages, Sous la surface des mots… >


Infratunes, janv.2007

Donnant dans un folklore hybride rappelant parfois Pascal Comelade,, il suit, obstiné, sa route d’inventeur agréé d’airs contemplatifs. Détaché, il distribue les charges naïves et enchantées, qui enveloppent des thèmes simples autant qu’efficaces.

Le solénopole, mars 2007

En développant une approche climatique de la clarinette Laurent Rochelle confirme son statut d’artiste charnière entre le sphères jazz
et musiques nouvelles.Résulte de ses dernières trouvailles un album en forme de carnet de rêves musicaux, album empreint de frénésie et de sensibilité. quiséduira les ferrus de paysages sonores sophistiqués

Néosphère, avril 2007

Après le magnifique Conversations à voix basse, fondateur du label Linoleum, Laurent Rochelle revient en solo avec Sous la surface des mots, un disque tout aussi passionnant. Les sonorités de clarinette et l’approche transversale, un peu jazz, un peu musique contemporaine, un peu world aussi, font que l’on pense furtivement à un autre clarinettiste et multi-instrumentiste, Michel Portal, à son fameux Dejarme Solo, par exemple. Furtivement car l’univers de Laurent Rochelle reste très personnel et vagabond. Le musicien passe lui-même du saxophone soprano à la clarinette (basse ou alto, selon), au piano, au sampler ou encore à la tourniquette à fromage (mal huilée) ! Laurent Rochelle a recours au studio pour se démultiplier sur une bonne moitié des titres. Divers invités interviennent sur les autres. La voix d’Alima Hamel (qui fait ici penser à Sainkho Namchylak) et le zarb de Loïc Schild donnent des colorations orientales à Antesit. Fabien Duscombs (batterie) et Brahim Dhour (violon) enrichissent Mangroves. Le guitariste Denis Frâjerman apporte quelques touches électriques sur la très belle ballade au piano La Traversée, qui pourrait presque être tirée d’une musique de film signée François de Roubaix. Cette ballade pianistique semble se poursuivre sur Demain si la Rose, en duo cette fois avec la violoniste Evelyne Belancourt. Les mélodies arpentent des sentiers tortueux. Elles glissent, dansent, virevoltent ou se font plus mélancoliques. L’ensemble a d’ailleurs l’aspect éclectique et cohérent d’une musique pour le cinéma, mais ne nécessite aucune image (y compris mentale) pour être apprécier. La musique est tout simplement belle et se suffit à elle-même.

Traverses magazine, juin 2007

Plein de petites trouvailles et de sonorités mélodieuses se juxtaposent pour créer un disque qui pourrait aisément servir de bande originale de film. Ca se laisse écouter facilement et agréablement. Opération réussie pour Laurent ROCHELLE. O Degardin

Foutraque.com, juillet 2007

Décrire le dernier projet musical de Laurent Rochelle s’apparente à décrire la lune. Cet astre à la beauté ineffable, tantôt lumineux et éclatant, tantôt froid et distant. Une opposition tout en contrastes que l’on retrouve sur le second album solitaire (mais accompagné) du saxophoniste toulousain.

Unique, Sous La Surface Des Mots est un disque personnel à la croisée des genres et des expériences. Un entre-deux navigant sous l’influence des différents projets de Laurent Rochelle (Monkomarok, Lilliput Orkestra) mais aussi sous ses inspirations personnelles, entre l’Afrique du Nord et les élans virevoltants du continent européen. Entre la froideur d’une boucle mélodique bancale (Petit Os) et la voix envoûtante d’Alima Hamel (Antesit). Tour à tour jazz, instrumental, mélodique, pianistique ou porté par le cuivre d’une clarinette ou d’un saxophone, Sous La Surface Des Mots est un étonnant carnet de voyage lunaire qui souffle le froid et le chaud avec un sens de l’envoûtement détonnant.

Un précieux disque à conserver secrètement et à écouter jalousement comme ces doux poèmes que l’on consacre au plus beau satellite de notre planète. Dr Bou

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