CARIBOU / Benoit CAZAMAYOU

Jeudi 1er janvier 2009 // LINOLEUM

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Titre : Caribou
Artiste : Benoit cazamayou
Genre : musique nouvelle, chansons minimales
Durée : 42’10" / 10 titres
Signe particulier :solo
Instruments : piano, accordéon, guitare, percussions, voix
Vent2
A michel
Vent1

Prix : 12 euros


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En savoir plus sur Benoit CAZAMAYOU

Album en playliste sur Close to the edge (UK)http://www.209radio.co.uk/forum/ind...
Dessins et pochette du CD par Benoit Bonnemaison / http://bonne.frite.free.fr


PRESSE

LONGUEUR D’ONDE, avril 2009 Benoit puise son inspiration auprès du précurseur Robert Wyatt (Soft Machine) et du compositeur pianiste Erik Satie, tous deux recommandables. Oui messieurs, des grandes références affichées pour un résultat tout sauf prétentieux. Ce disque vagabond propage même légèreté et poésie. Bande-son intime débarrassée des oripeaux du quotidien, elle mérite bien le détour d’un chemin buissonnier.

OCTOPUS, dec 2008

Du label Linoleum, qui n’édite que des musiques nouvelles et improbables, nous arrive le premier album solo de l’accordéoniste de la Friture moderne, célèbre fanfare post-moderne de Toulouse. Avec presque rien, un piano en suspens, un chant mystérieux et inspiré, quelques notes d’accordéon, Benoit Cazamayou réussit à construire un univers mélancolique et intimiste, ballade errante au pays des petits et des grands caribous. Il suffit de fermer les yeux pour imaginer les lacs gelés, la chute des flocons de neige sur l’herbe rare, le ciel aussi blanc que les visages. Entre jazz et musique nouvelle, ce road movie grand nordique retrouve des accents proches des Gymnopédies d’Erik Satie pour nous parler du drôle de bonheur d’être sur la terre quand au dehors le froid perdure.
Gérard Nicollet

CITIZEN JAZZ, avril 2009 Caribou est un album étonnant, très personnel. Poétique au sens propre : créateur de mondes. Une poésie griffée, meurtrie, tendre aussi, dont l’univers paraît suspendu. Sans attache, sans pesanteur. Toute d’émotion, intime, introvertie certes, mais si riche qu’on y passerait des heures. Le silence qui suit est encore de Cazamayou. Diane Gastellu

JAZZ ACT, juin 2009 Toulouse regorge, semble-t-il, de musiciens imaginatifs et captivants, souvent membres de la Friture Moderne (fanfare délicieusement atypique et militante). Nous les découvrons petit à petit : d’abord Laurent Rochelle, le Lilliput Orchestra, le trio Pulcinella, le quartet du Tigre des Platanes... Et maintenant, dans la lignée d’un certain Robert Wyatt, Benoit Cazamayou qui nous présente, avec Caribou, un projet solo. Il y égrène ses morceaux de ciel, sa poésie d’un autre monde à la mélancolie à peine voilée, sans expansion. La sobriété nous émeut ici au plus au point, peut-être parce qu’elle est de celle qui laisse résonner l’infini dans l’infime. Peu importe ce qui est utilisé : accordéon, voix, piano, ce qui compte, ce sont ces rêves épars mis à nu, cet attachement à livrer un cœur fait de transparences et de soleils évanescents. Nous pouvons entendre ses battements d’ailes et suivre son sillage, l’émerveillement renouvelé à chaque pas. Benoit Cazamayou est certainement cet « Homme-Montagne », comme il est figuré dans le visuel du disque, _ses chansons, qu’il aime souvent appeler « vents », nous traversant pour longtemps.

G. M.

IMPROJAZZ, sept 2009

Benoît Cazamayou est seul au piano, piano préparé, accordéon et au chant. Ce transfuge de la Friture Moderne (orchestre post-moderne toulousain) nous livre avec Caribou un disque intimiste, qui distille atmosphères ouatées et béatitude fiévreuse. Seul, il nous concocte de véritables petits bonheurs musicaux qui s’agencent comme autant d’étapes fabuleuses d’un voyage intérieur. Le son du piano est parfois étouffé, distordu, points de suspension d’un climat éthéré. C’est sur ces grappes de sons venus d’ailleurs, que la voix se pose, ondule, mouvance chloroformée. La texture de cette voix, presque androgyne, présente de nombreuses traces de fêlures et, enveloppée dans Les écharpes de brumes mélancoliques du piano ou de l’accordéon, rappelle les univers de Robert Wyatt… Mais ici, la langue utilisée n’est ni l’anglais, ni le français, ni même une langue morte, c’est simplement un dialecte insolite, emprunt d’une tristesse magnifique. Parfois, de superbes échafaudages pianistiques s’ébrouent entre deux spasmes d’un accordéon fatigué, comme par exemple sur « Grand Caribou », chapelet de traits lyriques au piano, souvent caressé par la voix volatile, mais parfois martyrisé lorsque celle-ci s’ébrèche, qu’elle s’émiette en gloussements d’illuminé. Au total, dix rêveries douces-amères s’entrelacent entre nos oreilles. Et qu’est-ce donc au juste, pour donner au lecteur un semblant d’idée (le mieux reste encore d’aller pour découvrir en écouter des extraits sur http://linoleumproductions.free.fr/) : du post-folk naturalisé, de l’obscur romantique, du seriel-rock désabusé ou du rock-bottom… ? Peu importe le terme, le genre, la classification : Caribou est un îlot de musicalité poétique, une sorte d’ovni, un doux miracle.

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